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littérature coréenne - Page 39

  • Le Portrait de la Traviata de Do Jinki

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    • le portrait de la traviata, do Jinki, littérature coréenne,polar coréen,thriller coréen,hanguk,passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Portrait de la Traviata ?

       "Tout ce qui est coréen m'attire l'oeil au milieu de l'étal des libraires. Après être passée devant cette publication à plusieurs reprises et en avoir lu les premières pages sans pouvoir les oublier, j'ai fini par craquer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'inspecteur Lee Yuhyeon a un doute. Il a arrêté un suspect de meurtre, l'a envoyé devant le tribunal mais il a un doute. Alors quand ce dernier est relâché faute de preuves et qu'il doit recommencer son enquête à zéro, il décide de demander l'aide de Gojin, l'avocat de l'ombre..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je resors de ma lecture avec un sentiment un peu mitigé. J'ai beaucoup aimé le début. Le policier doit reprendre toute son enquête et on suit son raisonnement, ses doutes, les interrogatoires et la récolte des preuves. L'énigme semble s'épaissir à chaque fois qu'il la retourne dans un sens ou dans l'autre. L'avocat Gojin, même s'il est peu présent, est aussi un personnage interessant et intrigant, tous les éléments sont là pour fabriquer un très bon roman policier. Mais au bout d'un moment, on cesse d'avancer, on tourne même un peu en rond et surtout, plus les pages se tournent, plus l'inspecteur semble incapable de réfléchir par lui-même, de vérifier les pistes les plus élémentaires. Il s'en remet tellement à Gojin qu'il en devient idiot, et c'est vraiment décevant. Et puis bizarrement, il m'a manquée également un peu de Corée dans tout ça. L'intrigue aurait tout aussi bien pu se dérouler ailleurs."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'avais pas trouvé le meurtrier mais il faut dire que la solution est assez tordue. Je reste quand même un peu perplexe en le refermant mais comme il s'agit d'une série, je donnerai sûrement sa chance au tome suivant pour me faire une meilleure idée. En revanche, je cherche toujours le rapport du titre avec le reste."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Xoxo d'Axie Oh

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    • xoxo, axie oh, corée, Corée du Sud, hanguk, littérature coréenne, americano coréenne, romance, drama coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Xoxo ?

       "Je suis ravie de découvrir la littérature coréenne de toutes sortes mais j'avais également envie de romans doudous, proches de certains dramas romantiques comme ils savent si bien les faire et malheureusement, ce ne sont pas ceux qui sont traduits chez nous... Je me suis donc tournée vers ce livre d'Axie Oh, une américano-coréenne, qui a le mérite de placer son intrigue à Séoul."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Jenny, prodige du violoncelle, rencontre Jaewoo à Los Angeles, lors d'une soirée particulière, mais déjà il doit repartir en Corée du Sud. Lorsqu'elle s'y rend elle-même quelques mois plus tard pour rendre visite à sa grand-mère, elle espère bien renouer avec le jeune homme, mais il y a certaines choses qu'elle ne sait pas sur lui..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça fait le job. Efficacement. C'est extrêmement chou, ça met du baume au coeur, et je dois même avouer que j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher et que je n'ai vu défiler ni les pages, ni les heures de lecture. Ça ne m'arrive pas si souvent que ça, et encore moins quand je lis en anglais, donc c'est vraiment un gage de qualité pour moi. Après, peut-être que j'ai autant aimé parce que je n'ai pas déjà lu dix romances adolescentes coréennes qui tournent autour du même sujet, comme je sais qu'il en existe. Et bien sûr que j'ai levé les yeux au ciel face à toutes ces coïncidences bien pratiques mais ce n'est vraiment pas très grave. Ce que je trouve dommage en revanche, c'est la sous-exploitation de certains éléments qui étaient pourtant déjà mis en place. Le manque d'approfondissement est un reproche récurrent que je fais à la littérature jeunesse mais là, en plus, les idées était là et ne demandait pas grand chose pour apporter la petite touche magique en plus."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le sentiment général reste le même : chou, chou, chou. J'ai d'ores et déjà commandé un autre roman de l'autrice, fantastique cette fois, qui sort en plus en français le moi prochain sous le titre La Fiancée du Dieu de la Mer. J'espère que Xoxo sera également traduit par la suite.

       À noter que c'est Zipcy, dont je vous parle dans ma chronique précédente, qui a si joliment illustré la couverture de Xoxo."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Lapin Maudit de Chung Bora

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    • lapin maudit, chung bora, nouvelles, littérature coréenneenne, hanguk, Corée du Sud, littérature horrifiqueMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Lapin Maudit ?

       "Je crois qu'il va falloir vous habituer à voir des publications de la maison d'édition Matin Calme sur ce blog. Tout ce qu'ils sortent, toujours d'auteurs coréens bien sûr, m'intéresse. Et celui-ci, avec sa couverture déjantée, me faisait particulièrement envie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dix nouvelles horrifiques et plutôt pessimistes qui mettent en lumière les travers de notre société et de la nature humaine dans son ensemble avec une certaine cruauté..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ma première expérience de ce livre fut une déception. Cependant, c'est entièrement ma faute. Je lis rarement les résumés, je préfère en savoir peu sur l'histoire que je m'apprête à découvrir, et je me fie plutôt aux avis. J'avais donc raté une information capitale, il ne s'agit pas d'un roman mais de nouvelles, et je n'aime pas les nouvelles. Je l'ai compris à la fin de la première, que j'ai beaucoup aimé mais que je m'attendais à voir se déployer sur l'ensemble de l'ouvrage. Grosse frustration donc. Puis, j'ai détesté la deuxième nouvelle. Heureusement, une fois que j'ai mis tout ça de côté, j'ai vraiment pu apprécier les suivantes, certaines très modernes, d'autres ressemblant à des contes, et toujours d'une écriture extrêmement soignée, et particulièrement prenante qui nous pousse à tourner les pages avec une fascination presque morbide."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'espère que Matin Calme continuera à traduire cette autrice parce que j'aimerais vraiment découvrir ses romans cette fois. Et j'en profite d'ailleurs pour dire un mot de la traduction : bravo. J'ai été choquée de constater à la naissance de ma passion pour la Corée du Sud à quel point les ouvrages étaient peu nombreux en français mais, surtout, qu'ils étaient régulièrement traduit depuis l'anglais (une traduction d'une traduction donc). Matin Calme pallie ces deux problèmes, et le fait bien."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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